Je suis candidat à la présidence du Medef pour relancer la dynamique de prospérité qui doit venir de la mobilisation des patrons.

Tout témoigne de l’inquiétude des Français et au premier rang, ceux qui sont normalement les plus enthousiastes et entreprenants, les chefs d’entreprises.

Le rôle de l’organisation patronale que je présiderai sera de proposer les solutions, et mettre en œuvre, dans le cadre de ses missions, celles qui seront à même de répondre aux besoins des entreprises. Pour cela il faut restaurer l’image des organisations patronales et notamment celle du Medef. Ma candidature, qui est une candidature de renouveau, d’innovation et d’expression de conviction entrepreneuriale y contribuera. Je m’appuierai sur les fédérations, qui doivent être mieux concertées, et l’adhésion massive des chefs d’entreprise que j’entends solliciter. Par la reconquête d’un environnement favorable, les entrepreneurs libérés de l’incertitude et de l’angoisse pourront à nouveau exprimer toute leur créativité, avec leurs équipes, au service du développement.

Le gouvernement a raison quand il dit vouloir maîtriser son budget. Mais l’équilibre budgétaire n’est pas une fin en soi, il doit être construit avec cet objectif de prospérité.

C’est pourquoi les solutions que je porte visent à créer un choc économique, fiscal et social. Je défendrai les conditions d’une véritable régulation financière, notamment afin d’assurer un meilleur financement de l’économie. Je défendrai la suppression de la TVA interentreprises qui pèse sur la trésorerie des entreprises et coûte à l’Etat. Je proposerai une réforme de la formation professionnelle et de son financement pour apporter aux entreprises les compétences dont elles ont besoin, aux Français, les emplois qui leurs permettront de vivre et de s’épanouir. La baisse du coût du travail est incontournable et, avec elle, la réforme du financement de la protection sociale. Nécessairement, j’engagerai une réforme en profondeur de la représentation patronale et du paritarisme : le patronat qui aura su évoluer avec succès sera d’autant plus légitime dans sa demande de réforme de l’Etat. Nous marquerons, ainsi, l’entrée dans l’ère de l’Innovative Democracy.

Fort d’une culture familiale de l’entreprise et de l’entrepreneuriat et de mon parcours professionnel, je mets 12 ans d’engagement syndical au service de ces objectifs. 12 ans au cours desquels j’ai été régulièrement auditionné sur les solutions à apporter aux problèmes que les entreprises rencontrent. 12 ans au cours desquels j’ai réussi à faire adopter des mesures comme l’exonération des charges et la défiscalisation des heures supplémentaires, l’exonération des plus-values sur la cession d’un fonds de commerce, la médiation du crédit et de la sous-traitance… 12 ans au cours desquels je me suis retrouvé en position de lanceur d’alertes sur les défaillances d’entreprises, les problèmes de trésorerie et de marges, le revenu des patrons, la crise de 2008 et ses suites… 12 ans au cours desquelles j’ai cofondé les Créateurs d’emplois et de richesse de France (Cerf), une organisation patronale dont les listes ont obtenu plus de 40 % des voix aux dernières élections aux Chambres de commerce et d’industrie en 2010. 12 ans au cours desquels j’ai exercé des mandats patronaux dans différentes organisations syndicales, auprès des administrations, au sein de la juridiction prud’homale où je suis élu depuis 2008.

Cette candidature a pour ambition de rendre sa véritable place à l’entreprise et rassembler les entrepreneurs pour porter la marque France.

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