COMMUNIQUÉ
Hervé Lambel, président du CERF et candidat à la présidence du MEDEF, vient de transmettre au Premier Ministre des propositions pour une réforme de la représentativité patronale.
Selon lui, les règles de représentativité patronale doivent évoluer pour favoriser la compétitivité française, et un big bang patronal s’impose aujourd’hui.
L’économie française a en effet, pour revenir à la prospérité, besoin d’innovation et d’adaptation du droit du travail au plus près du besoin des entreprises. Ces deux évolutions ont besoin d’être portées par une représentation patronale renouvelée.
Pour ce faire, Hervé Lambel propose d’interdire le financement des organisations patronales par les charges paritaires pesant sur les entreprises. Ces charges émanent notamment de la formation professionnelle. A l’avenir, les organisations patronales devraient se financer par leurs cotisations et éventuellement le produit de leurs services.
Dans le domaine du dialogue social, Hervé Lambel propose de réformer la loi du 11 février 1950, en reconnaissant la liberté contractuelle de l’entreprise, et à défaut de la branche. De cette façon, l’entreprise deviendra l’espace où l’essentiel des normes sociales applicables sera défini. Par conséquent, la négociation interprofessionnelle n’aura plus qu’un rôle subsidiaire.
Dans le même temps, Hervé Lambel propose de supprimer le monopole du MEDEF, de la CGPME et de l’UPA sur la négociation interprofessionnelle, en accordant aux entreprises un droit d’option en faveur d’accords négociés par d’autres organisations patronales.
Il propose enfin de recentrer le MEDEF sur un rôle de représentation économique, en divisant par trois les effectifs de cette organisation.
Discussion - 2 Comments
Rahon -
nov 24, 2012 at 18 h 46 min
Bravo,
excellentes propositions, il faut sortir des dogmes sociaux de 1945.
Bon courage, combat titanesque, mais David peut battre Goliath !
hlambel
déc 04, 2012 at 18 h 46 min
Merci pour le soutien et les encouragements. Pour m’aider à porter les réformes dont les entreprises et la représentation patronale ont besoin pour retrouver le chemin de la prospérité, partagez cette page et les propositions qui y sont faites. L’échéance 2013 représente une opportunité exceptionnelle de mobiliser le patronat pour accompagner les mutations profondes du monde dans lequel nous vivons et permettre à nos entreprises et à la France de s’y adapter. Le patronat, de ce point de vue, à un exemple à montrer, une impulsion à donner. C’est le sens de mon engagement et de mes propositions.